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Liberté

  • Federica Montseny.

    Federica Montseny, l'indomptable.

    France 3 a diffusé lundi soir 18 juillet un documentaire en forme d’hommage à la première femme ministre d’Espagne et d’Europe, qui entreprit, en 1936, de légaliser l’avortement.

    Ecrivain et anarchiste,  en charge de la santé et de la sécurité sociale, elle tente d'améliorer la situation des femmes seules, des enfants et milite pour une éducation laïque pour tous. Elle est aussi à l'initiative de la première loi en faveur de l'avortement. En 1939, la chute de la République espagnole la pousse à l'exil. Arrêtée par la police de Vichy, elle est placée en liberté surveillée pendant toute la guerre. Elle se fixe alors à Toulouse où elle poursuit son travail, convaincue que la culture peut changer le monde.

    La critique TV de télérama du 16/07/2016:

    Il y a vingt-deux ans, dans une relative indifférence, s'éteignait à Toulouse Federica Montseny, au terme d'une vie d'engagements et de désillusions. Ecrivaine, pédagogue avant-gardiste, dirigeante anarcho-syndicaliste, ministre de la Santé sous la Seconde République espagnole, elle fut pourtant l'inspiratrice, en 1936, de la première loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Se démenant aussi pour impulser des lieux d'accueil pour les enfants des rues, les femmes seules, les chômeurs...Mais les journées sanglantes de mai 1937, l'affrontement entre militants du Parti communiste et anarchistes scellent l'éclatement du camp républicain... et la sortie du gouvernement de Federica. Lorsque, en 1939, les nationalistes menés par Franco triomphent, Federica, comme des milliers d'Espagnols, prend le chemin de l'exil vers la France. Arrêtée par la police de Pétain, elle est condamnée mais n'est pas extradée puisque enceinte. A la Libération, comme des milliers de libertaires, survivants des camps et héros de la résistance, elle choisit Toulouse. S'échine à reconstruire la CNT, relance sa presse, publie, rêve de faire tomber Franco. Mais les années passent, le dictateur est toujours là et la nouvelle génération militante diverge sur les méthodes d'action.

    Entremêlant séquences contemporaines à Toulouse, témoignages de proches, analyses d'historiennes et archives, le film fait émerger cette figure emblématique du Frente Popular, injustement tombée dans l'oubli. Sans doute contraint par le format, il peine un peu à ressusciter la complexité des enjeux idéologiques, la fièvre de l'époque. Mais instaure une continuité avec le présent grâce au bel hommage que rend Ada Colau, la maire de Barcelone, à Federica.
    Hommage  à Inti Illimani. El pueblo unido jamas sera vencido.

  • NOUS SOMMES TOUS CHARLIE...

     

     

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    Reprenons à notre compte les paroles du poète Paul Eluard :

     

     "Et par le pouvoir d' un mot

     

    Je recommence ma vie,

     

    Je suis né pour te connaître

     

    Pour te nommer :

     

    LIBERTE "