Si le brouillard peut être à couper au couteau, celui qui enveloppe les pages de Catherine Bollon-Galvez est d’une toute autre nature : camaïeu de gris rehaussés ça et là d’une touche plus vive, il plante le décor d’une histoire qui se dévore d’un trait…
Ni complètement « blanche » ni totalement « noire » mais joliment nourrie des deux tons, une histoire riche de paysages dépaysants, de personnages attachants, de surprises et de rebondissements.